Cialis 5mg prix en pharmacie belgique

Cialis 5mg prix en pharmacie belgique

Monsieur le ministre, votre décision est bien triste, en tout cas dans le contexte actuel. Et puis surtout, cette décision va à l’encontre des décisions que nous avons prises depuis des années. Nous sommes déjà dans la 6e extinction de masse. Vous avez eu un discours de ministre en 2005, lors d’un sommet de l’ONU sur l’environnement, qui disait : « Le monde n’a jamais été aussi riche, mais il n’est pas aussi menacé ». Le monde est en train de s’éteindre et on continue de détruire la nature. Et on ne fait rien.

Je voudrais vous faire la même réflexion que celle que je vous ai faite il y a quelques années lors de la conférence environnementale : vous avez une parole, vous avez un discours, mais en pratique, vous faites quoi ? Nous avons des plans d’actions, mais on ne les applique pas. Nous avons une stratégie sur le climat, mais on ne sait pas si nous sommes en train de la mettre en place. Et puis nous avons des plans, mais il y a toujours des gens qui ne les appliquent pas ou qui les appliquent à moitié.

L’article 106 de la loi de transition énergétique avait pour objectif de renforcer la qualité de l’air, de limiter les émissions de gaz à effet de serre, de développer la recherche et le développement des énergies renouvelables. Mais on va faire encore plus simple, en supprimant la taxe carbone et en rendant plus difficile l’installation des énergies renouvelables. Vous avez dit que ce sera la même chose pour la politique de l’eau. La qualité de l’eau, c’est une chose. Le problème est que ce n’est pas le même enjeu.

Si la qualité de l’eau est une chose, la pollution de l’eau en est une autre. Et dans le cas qui nous intéresse, il est clair que nous ne sommes pas en train de nous attaquer à la pollution de l’eau, qui est un problème majeur, mais plutôt à la pollution de l’air. Nous n’avons pas encore trouvé la meilleure stratégie pour lutter contre la pollution de l’air. En revanche, je ne suis pas d’accord avec vous quand vous dites que vous allez faire le contraire de ce qui a été fait dans le passé, à savoir, d’une part, vous allez augmenter la taxe sur le diesel et, d’autre part, diminuer celle sur l’essence. Vous avez en effet déjà fait une grande part du chemin. Mais je ne suis pas d’accord avec vous sur le fait que vous allez augmenter la taxe sur le diesel.

Il faut arrêter de taxer le diesel. C’est un vrai scandale que le diesel ne soit plus taxé depuis 2012. Alors que tout le monde sait que c’est un moteur polluant. L’État français s’est fait avoir en taxant les voitures de société au diesel. La moitié du parc diesel français est maintenant taxé à 0,3 centime par litre. Cela signifie que les voitures essence qui roulent au diesel payent une taxe à 0,3 centime par litre. Ce qui est une aberration.

Ensuite, il faut que vous soyez cohérent dans vos choix politiques. Nous avons dit que, pour la taxe sur les carburants, nous n’allions pas taxer les véhicules de société, mais nous allons taxer les véhicules thermiques neufs qui vont être les plus taxés du marché. Nous ne voulons pas que des entreprises qui ont un véhicule thermique ne puissent pas faire leur travail et ne puissent pas bénéficier d’aides fiscales. Ce sont des choix qui ne sont pas neutres du tout. Cela veut dire que ces entreprises vont subir la hausse de leur taxe, mais ces entreprises vont devoir en plus payer le carburant. C’est inadmissible. Et je trouve que c’est une honte.

Vous allez taxer le diesel pour financer un plan de transition. Mais en même temps vous diminuez les aides. Nous savons que les plans de transition ne sont pas rentables.

Depuis la mise en place du plan « climat-air-énergie », 12 milliards d’euros ont été mis sur la table et ils ont été dépensés par le ministère de l’écologie sans aucune efficacité. Le plan « climat-air-énergie » n’est qu’un simple plan de communication.

Madame la ministre, il est essentiel que nous arrivions à sortir du tout-diesel. Il faut que nous arrêtions de subventionner le diesel. C’est une aberration. C’est une aberration pour l’environnement, mais c’est aussi une aberration pour les salariés. C’est un vrai scandale que les salariés qui travaillent au diesel soient les plus taxés.

Aujourd’hui, en France, plus de 75 % des véhicules sont vendus à des entreprises. Or ce sont les entreprises qui sont le plus taxées. Donc, on taxe les entreprises, mais on ne taxe pas les véhicules.

Madame la ministre, il y a une chose que nous ne comprenons pas avec les mesures qui sont prises. Nous ne comprenons pas comment une taxation de 0,1 % peut faire en sorte que les gens qui achètent une voiture neuve aient l’impression de gagner de l’argent. Pour nous, c’est un scandale.

Par exemple, on va demander aux entreprises de faire des plans de transition. Ces plans de transition vont être une nouvelle étape dans la dérèglementation. On va dire que l’on va prendre un milliard d’euros pour ça alors que pour nous, cela va être 30 milliards d’euros en plus.

Nous ne comprenons pas comment on va pouvoir faire du développement durable avec de telles mesures.

Je vous remercie.

Je mets aux voix l’amendement n° 285.

Question orale avec débat de M. Joël Guiho (Morbihan - Les Républicains)

Mme Joëlle Garriaud-Maylam. - Nous sommes là pour entendre votre bilan sur la transition écologique et énergétique, mais aussi pour savoir si vous avez des idées pour l’avenir. En effet, il est essentiel de savoir comment vous allez financer vos propositions.

Il est évident que nous avons un bilan désastreux en termes d’écologie. Nous sommes les derniers de la classe. On a mis la charrue devant les bœufs.

En effet, 70 % des aides publiques aux énergies renouvelables sont versées à des sociétés d’État, des entreprises publiques. Or, vous savez très bien que ces aides publiques ne permettent pas aux entreprises publiques de faire face aux coûts. C’est pourquoi, il faut absolument réduire le nombre d’emplois publics.

L’écologie est devenue une affaire trop sérieuse. Il est essentiel que l’on arrête de faire des projets à perte pour les entreprises.

Le Gouvernement précédent a mis en place une taxe sur les carburants pour compenser les emplois publics supprimés. Cette taxe n’a pas été créatrice d’emplois, ce qui était prévu. Au contraire, elle a engendré des suppressions d’emplois. Nous avons un bilan catastrophique.

Il faut que vous nous disiez quelles sont les pistes que vous allez étudier pour nous faire baisser les gaz à effet de serre et nous sortir de ce marasme environnemental.

Mme Corinne Bouchoux- Nous ne sommes pas du tout contre les énergies renouvelables, nous sommes très bien pour. Nous pensons qu’il faut en créer beaucoup, beaucoup, beaucoup ! Nous pensons qu’il faut avoir la volonté politique pour les faire. Nous pensons qu’il faut avoir les moyens financiers pour les faire. Nous pensons qu’il faut une vraie volonté d’inscrire le développement durable au cœur de notre modèle de société. Nous pensons qu’il faut avoir la volonté de faire respecter les règles.

Nous pensons que les règles ont été mises en place de façon trop rapide. Nous pensons que nous avons besoin d’avoir une vision plus à long terme. Il faut vraiment nous entendre avec le reste de la France, avec l’Europe. Nous pensons que nous avons besoin d’avoir un dialogue sur nos problèmes. Il faut que nous ayons une vraie réflexion commune sur nos problèmes et les solutions. Il faut que nous ayons un vrai débat sur les solutions que nous pouvons apporter. Il faut que nous ayons un vrai débat.

Les énergies renouvelables ne sont pas une option. C’est un vrai sujet. Il faut vraiment avoir une vision commune et une stratégie commune sur les questions que nous avons à traiter. Cela ne peut pas être uniquement que sur un petit nombre de choses. Il faut vraiment avoir cette vision commune.

Il faut avoir des objectifs clairs. Il faut avoir une vision à long terme. Il faut avoir une vision commune et il faut avoir une vision commune de nos problèmes.

Il faut avoir un dialogue sur les solutions que nous pouvons apporter. Il faut avoir un débat sur les solutions que nous pouvons apporter.

Pour nous, il faut vraiment faire baisser les gaz à effet de serre. Il faut vraiment faire baisser les émissions de CO2, mais il faut aussi avoir des solutions pour réduire les gaz à effet de serre et pour avoir des solutions pour lutter contre le changement climatique. Il faut vraiment avoir une vision commune. Il faut avoir un dialogue sur les solutions. Il faut avoir un débat.

Il faut vraiment avoir cette vision commune et avoir ce débat.

M. Joël Guiho- Monsieur le ministre, nous nous permettons de vous poser une question très rapide. Vous nous avez dit que la France est le dernier pays européen à prendre des mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Est-ce vrai ?

- Oui, nous sommes le dernier.

Post a comment